La Gestalt-thérapie est une thérapie humaniste, existentielle, phénoménologique et holistique. 

 

La Gestalt nous a fait passer de l’ère de la photographie à celle du cinéma. Elle s’intéresse au

« processus », à l’ajustement permanent entre l’organisme et l’environnement toujours en mouvement. Cet ajustement est par définition en perpétuel changement. Il n’est pas possible de fixer ce contact, comme une photo pourrait fixer une expression, un regard. 

Je parle de forme qui émerge du fond, d’ajustement créateur, de nouveauté autant de termes qui évoquent le mouvement, le cinéma, le théâtre. 

 

La Gestalt n’est pas centrée que sur les émotions. C’est une thérapie holistique (holos, « le tout » en grec). J’adopte une vision holistique de l’homme et prends en compte l’émotion comme une façon d'être au monde, au même titre que les capacités cognitives, affectives, sensorielles en lien avec la situation immédiate.

C’est une psychothérapie relationnelle, dans ce sens où la relation thérapeute-patient est au cœur de la thérapie. C’est le point de départ de la « réparation », de la transformation.

 

Plutôt que de vouloir à tout prix libérer le patient (de ses tensions, de sa colère, de son angoisse), je le rejoins là où il est, avec curiosité.  Je m’intéresse à la forme (gestalt en allemand) que prend le contact pour la personne.

 

Comment fait elle pour « ne pas » exprimer sa colère : est ce qu’elle ne la sent pas ? la met de côté ? la contient ? Nous validons ce qui est. Car la personne existe entièrement dans cette façon d'être, mais aussi parce qu’elle a sûrement d’excellentes raisons de faire ainsi, liées à son histoire, son expérience.

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La particularité de la Gestalt pour moi ?

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C’est une rencontre

C’est une vraie rencontre entre le patient et le thérapeute. 

C’est sentir que « oui », il vient de se passer quelque chose, que l’énergie circule à nouveau, que vous êtes sur le bon chemin pour avancer vos projets et mettre en place une vie qui vous ressemble.

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C’est « oser », c’est oser apparaître, c’est oser la nouveauté. C’est lâcher vos croyances négatives qui vous ralentissent. C’est d’élargir le champ de nos possibles, augmenter notre capacité d’échange avec des êtres ou des environnements différents, restaurer notre liberté de choix. Privilégiant le « comment » au « pourquoi », elle souligne nos inhibitions, nos évitements et nos ressources. Plutôt que d’expliquer les origines de nos difficultés, elle propose d’expérimenter des pistes de solution.

 

C’est une relation

Ce qui prime pour moi, c’est la rencontre, c’est la relation que j’établis avec mon patient.

A partir des sujets que le patient va aborder, que nous allons aborder, nous allons vivre des expériences, "faire l'expérience" dans la relation thérapeutique, sentir, ressentir, mettre des mots, et ensemble nous allons donner du sens à ces expériences. Je travaille aussi avec le corps. Dans ma posture de thérapeute : avancer pas à pas où l’on sent et ressent, où l’on identifie, où l’on exprime, où l’on accueille

Rejoindre mon patient là où il est, dans l’état où il est, à cet instant là, pour entrer en résonance avec lui, sans vouloir le tirer vers le haut ou vers l’avant »

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 « Le changement apparaît lorsqu’un sujet devient ce qu’il est,

non lorsqu’il essaie de devenir ce qu’il n’est pas »

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« La donation de l’éprouvé dans l’ici et maintenant, est un véritable cadeau »

 

Dans l’Ici et Maintenant, j’accompagne et soutiens mon patient dans chaque étape de ce cheminement thérapeutique. Je l’aide à prendre conscience de son vécu. Je l’aide à faire du lien entre ce qu’il vit dans la relation thérapeutique et ce qu’il est et vit aujourd’hui. Je vais le retrouver là où il est, dans sa souffrance. 

L’objectif de la psychothérapie est d’acquérir une meilleure connaissance de soi, de construire ou renforcer sa sécurité intérieure, afin d’acquérir un certain bien-être et de vivre plus pleinement et authentiquement sa vie. 

J'accueille mes patients dans une posture d'écoute, de présence et de bienveillance.